Peu de temps avant sa disparition, Grégoire Favre travaillait à la préparation du second numéro de la revue L’Imprévisible. Fonder une revue artistique faisait partie de ses rêves : il le réalisa en 2015 avec la journaliste Isabelle Bagnoud Loretan et l’historienne de l’art Valérie Roten.
Publiée par Olga Éditions (Claude Zurcher & Richard Charrier), cette revue se donne pour mission de cartographier le Valais contemporain dans sa diversité et sa singularité en réunissant des artistes, penseuses et penseurs de tous horizons.
« La revue traite d’une lecture différente du réel, choisissant des sujets auxquels on ne prête pas d’attention, alors qu’ils sont ancrés dans notre société. »
Nouvelliste – octobre 2015
Grégoire Favre
Le premier numéro a pour thème central l’autoroute A9. Grégoire Favre y participe en tant que rédacteur en chef, auteur et artiste. Il réalise plusieurs enquêtes sur les aires d’autoroute : une première consacrée à des gens du voyage injustement parqués par la police cantonale sur un zone de repos en plein soleil, une deuxième dédiée aux rencontres homosexuelles sur les aires d’autoroute et enfin une troisième qui raconte les aventures d’un ancien brigadier de la police autoroutière. L’artiste-écrivain réalise également pour la revue un grand nombre de photographies.
Une exposition au château de Réchy prolonge la publication du premier numéro. À cette occasion, Grégoire Favre expose une série de photographies, des objets, des cartes routières et des livres sur le thème de l’autoroute.
Fonds Grégoire Favre
Revue L’Imprévisible
Un ensemble de photographies consacrées à l’A9 figure dans le fonds de l’artiste :
– la série Cimetière : panneaux de signalétique autoroutière à l’abandon (environ 400 images) ;
– une série dédiée aux travaux sur l’autoroute (environ 400 images) ;
– une série sur les aires d’autoroute (environ 1000 photos réalisées en décembre 2014 et au printemps 2015).